C'est top qu'il y ait de plus en plus de ressources disponibles pour les NACs. On a souvent tendance à penser qu'ils sont moins "importants" que les chiens ou les chats, alors qu'ils méritent autant d'attention.
C'est bien vrai RitmoCaliente, le regard des autres... C'est un truc qui me fait bondir, moi qui suis secrétaire médicale depuis... pfiou, un bail ! J'en ai vu des regards, des remarques déplacées, des silences qui en disent long. C'est là qu'on voit l'importance de l'information et de la sensibilisation.
Et l'idée d'AnesthéZen pour le "menu" d'infos, je la trouve géniale aussi. On est pas tous faits pour encaisser la même dose d'un coup. Certains ont besoin d'y aller mollo, d'autres veulent tout savoir tout de suite pour se préparer. Faut respecter ça.
Faudrait peut-être aussi insister sur le fait que, même si y'a des difficultés, y'a aussi plein de belles choses. Ces enfants ont une sensibilité, une joie de vivre... enfin, je veux pas faire la fleur bleue, mais c'est vrai ! Et puis, ils font des progrès incroyables avec le bon accompagnement. Par exemple, y'a une étude de 2021 (je crois, faudrait que je retrouve la réf) qui montre que les enfants avec trisomie 21 qui bénéficient d'une intervention précoce (orthophonie, psychomotricité...) ont un quotient intellectuel (QI) moyen supérieur de 15 points par rapport à ceux qui n'en ont pas. Quinze points ! C'est pas rien. Ca veut dire que l'accompagnement, ça change vraiment la donne.
Et pour les frères et sœurs, vous avez tellement raison. Faut pas les oublier, les pauvres. Ils ont besoin d'autant d'attention, si ce n'est plus. J'ai lu un article récemment qui disait que près de 40% des frères et sœurs d'enfants porteurs de handicap développent des troubles anxieux ou dépressifs. Quarante pour cent ! C'est énorme. Faut vraiment les soutenir, leur offrir un espace pour s'exprimer, les aider à comprendre ce qui se passe.
Et en tant que société, on a un rôle à jouer aussi. Faut favoriser l'inclusion, l'accessibilité, changer les mentalités, comme tu dis. C'est un combat de tous les jours, mais ça vaut le coup. Ces enfants ont tellement à nous apporter. Ils ont le droit à une vie pleine et heureuse, comme tout le monde. Et nous, on a le devoir de les y aider.
Sébastien, quand tu dis que ça affecte d'autres aspects, tu penses à des choses spécifiques en dehors de l'école ? Est-ce que tu as remarqué des difficultés dans des activités manuelles ou dans sa façon de s'organiser au quotidien ? Juste pour comprendre si c'est vraiment lié ou si ce sont d'autres facteurs.
Sébastien, concernant le dessin ou les jeux de construction, c'est une excellente question. De mon point de vue de secrétaire médicale, il est vrai que la dysgraphie est souvent associée à des difficultés de motricité fine. Donc, potentiellement, oui, ça peut impacter ces activités. Après, chaque enfant est différent, et l'impact peut varier.